FFFA

1ére journée Elite : les résultats

Championnat de France Elite
Alors que nous avons tous encore un peu la tête au Texas et à la finale de dimanche soir, voici les résultats de la première journée du championnat Elite :

Templier vs Spartiates : 3 à 17

Flash vs Cougars : 7 à 6

Dauphins vs Centaures : 14 à 28

Argonautes vs Black Panthers : 41 à 0

Signalons la victoire des Centaures qui peut leur retour dans l’élite ont battus les Dauphins à Nice.

Au classement, les Argonautes sont en tête de la zone sud et les champions en titre les Spartiates sont en tête de la zone nord.

Les matchs Elite de la seconde journée.

Championnat de France Elite

Voici le programme de la seconde journée du championnat Elite qui se joue ce week-end (peut être) prés de chez vous :

Samedi à 20h : Flash vs Templier - Stade Géo André de La Courneuve.

Samedi à 20h : Spartiates vs Cougars – Stade du Marais d’Amiens.

Samedi à 19h : Dauphins vs Black Panthers – stade des Arboras de Nice.

Dimanche à 16h : Argonautes vs Centaures – Stade municipal G.Carcassonne d’Aix en Provence.

2éme journée Elite : les résultats

Championnat de France Elite.
La seconde journée de championnat Elite c'est achevée hier soir du coté d'Aix en Provence, alors voyons les résultats :

Flash vs Templiers : 19 à 0

Spartiates vs Cougars : 28 à 35

Dauphins vs Black Panthers : 7 à 21

Argonautes vs Centaures : 27 à 13

Alors que les Flashs signaient une victoire convaincante à domicile, les Argonautes ont du batailler ferme pour battre les surprenants Centaures de Grenoble.

Signalons aussi la défaite du champion en titre face à des Cougars malgré une remontée dans la seconde periode; ainsi que la victoire des Black Panthers qui a du les rassurer aprés leur lourde défaite de la semaine passée.

Au classement, les Argonautes prennent la tête à la différence de points avec +55 (68 points marqués pour 13 encaissés) devant les Flashs seule autre équipe à 2 victoires.

Les Templiers et les Dauphins n'ont eux toujours pas inscrits la moindre victoire, et les Templiers restent avec seulement un field-goal inscrit en 2 matchs.

Un nouvel américain pour Thonon

Les Black Panthers de Thonon viennent d'annoncer la signature d'un linebacker américain : Bryan Watson en provenance de Wabash Collége (Division III de la NCAA).Avec son métre quatre-vingt neuf pour 102 kilos, Watson a été recruté dans la perspective de la coupe d'Europe et arrivera dans le courant du mois de Mars sur les bords du lac Léman. Expliquant qu'il souhaitait évoluer en Europe cette saison, il est heureux d'avoir trouvé un club dans cette belle région.

3éme journée Elite : les résultats

La troisiéme journée du championnat est maintenant terminée, et avant de vous donner l'analyse du match Cougars-Templier ainsi que quelques interviews, voici déjà les résultats du week-end et un point sur le classement :


Cougars vs Templiers : 47 à 28

Spartiates vs Flash : 12 à 14

Centaures vs Black Panthers : 17 à 13

Dauphins vs Argonautes : 6 à 63


Au classement, les Argonautes et les Flash sont pour l'instant invaincus alors que les Dauphins et les Templiers ferment la marche avec 3 défaites.

Rappelons que cette 3éme journée met fin aux rencontres allez intra-zone et que dés la semaine prochaine nous allons assister à des chocs Nord/Sud.

Ce week-end est un peu particulier puisqu'il n'y aura que 2 matchs élites, qui sont avancés par rapport à la 6éme journée ou ils auraient du se tenir.

Samedi à 20h : Black Panthers vs Flash - Stade Joseph Moynat de Thonon.

Samedi à 20h : Spartiates vs Dauphins – Stade des Grands Marais d'Amiens.

Résultats matchs avancés 6éme journée Elite

Deux matchs seulement au programme de cette 6éme journée avancée (la cinquiéme aura lieu dimanche prochain) et dans les 2 matchs on a assisté a une grosse domination des équipes nordistes.

Le Flash qui se déplacait à Thonon les Bains a en effet gagné 7 à 30, alors que de son coté les Spartiates qui recevaient les Dauphins ont eux passé 54 points à leur adversaire sans en encaisser un seul.

Les Dauphins qui sont maintenant à 200 points encaissés en 5 matchs (soit 40 de moyenne) ferment évidement la marche en Elite; juste devant eux on trouve les Black Panthers qui n'ont qu'une victoire.

Les Spartiates (les champions en titre) ont eux signé ce week-end une seconde victoire, alors que les Flash restent l'une des 2 équipe dominante de ce début de saison avec autant de victoires que de match.

Les Cougars se rassurent face aux Dauphins

Pour les Cougars, la victoire était indispensable du coté de la lanterne rouge niçoise ce week-end ; en effet, la course aux playoffs est ouverte et elle est très serrée cette saison. Malgré une première mi-temps difficile pour les joueurs de Saint-Ouen l’Aumône (3 fumbles et 2 interceptions) la victoire a été acquise en seconde mi-temps par l’intermédiaire d’un Kevin Craft toujours aussi performant. Au final les Cougars s’imposent 55 à 20 sur le terrain des Dauphins.

Les résultats du Week-end Elite

2 matchs étaient au programme ce week-end, alors voici les résultats.

Sur leurs terrains les Templiers l'ont emporté solidement contre les Argonautes.

Dans le second match, les surprenant Centaures ont été défaits devant leur public par les champions de france 2010 qui reviennent à leur meilleur niveau au bon moment. Les Spartiates ont imposé leur jeu offensif d'entré et à la mi-temps les Centaures étaient déjà menés 28 à 0. En second mi-temps les Centaures ont marqués pour l'honneur mais les amienois repartent avec une large victorie 35 à 7 qui leur permet de faire un bond au classement et surtout vers les playoffs 2011.

Templiers vs Flash 30 - 22
Cougars vs Spartiates 20 - 32

Retour sur la 8ème journée Elite et un point de situation avant le sprint final.

Trois rencontres de la 8éme journée du championnat de France Elite se jouaient ce week-end et le moins que l'on puisse dire c'est que les résultats observés provoquent un resserment qui laisse augurer d'un sprint final palpitant:

Templiers - Flash 30-22
Cougars - Spartiates 20-32
Black Panthers - Argonautes 35-07

Rappel des classements:

Club joué - points

1 FLASH 7 - 19
2 ARGONAUTES 8 - 18
3 CENTAURES 6 - 13
4 SPARTIATES 7 - 15
5 TEMPLIERS 8 - 16
6 COUGARS 8 - 15
7 BLACK PANTHERS 7 - 13
8 DAUPHINS 7 - 7

Les Centaures l'emportent sur les Argonautes.
Décidément les Argonautes signent une bien mauvaise fin de saison et ce week-end ils n’ont pas réussi à sortir la tête de l’eau face à des Grenoblois qui sont la révélation de la saison ; la défaite est en effet sans appel 27 à 7 et Grenoble s’empare ainsi de la seconde place du classement Elite.

A la décharge des Aixois, il faut dire que les Argonautes sont minés par les blessures, en particulier en défense, mais leur attaque n’est pas non plus irréprochable dernièrement.

A l’inverse, Grenoble joue avec un cœur énorme et même si de nombreux joueurs font double plateau, ils le font avec une énergie et un talent qui fait plaisir à voir.

Pour les deux équipes, les playoffs sont toujours en ligne de mire et cette défaite ne condamne pas plus les Argos (une victoire contre la lanterne rouge niçois leur suffira) que la victoire n’ouvre la porte aux Centaures.

Un sauvetage et des larmes
Les Cougars s'imposent 29-18 sauvant leur tête en Elite et propulsant les Templiers en barrage.

Le Flash en taulier de l'Elite
Victoire 28 à 7 contre les Spartiates

Les Spartiates à destination, les Blacks à quai

Les Spartiates ont validé hier soir le dernier ticket pour les Play-offs en s’imposant contre les Black Panthers lors de la dixième et ultime journée du championnat Elite sur un score sans appel (48-00). Ils retrouveront le Flash de la Courneuve pour l’affiche des demi-finales. De leur côté, les Black Panthers, éliminées du Championnat, ont le regard tourné vers leur prochain rendez-vous en demi-finale d’EFAF Cup.

Les playoffs en ligne de mire...
... et les remplaçants sur le terrain

Hier soir du coté de La Courneuve les rangs étaient quelque peu clairsemés en tribune pour ce match qui opposait certes le premier au second, mais ou il n’y avait rien a gagner vu que les deux équipes étaient déjà fixés sur leur sort pour les demi-finales. Malgré le peu d’enjeu, les deux équipes étaient présentes en nombre sur le bord du terrain puisque à la quarantaine de Flash faisait face une bonne trentaine de Centaures.
Un premier-quart temps tout feu tout flamme… puis les Juniors et les remplaçants entrent sur le terrain.
Difficile de tirer des conclusions sur un match aussi particulier, d’autant que la seconde mi-temps est passée très vite (les deux entraineurs ayant demandé aux arbitres de laisser tourner le chronomètre).
Score final 44-13 pour le Flash.

7éme finale d'affilée pour le Flash
Le Flash élimine les Spartiates 30 à 14

Grenoble se hisse en finale Elite
Victoire des Centaures 35 à 15 sur les Argonautes
Les Centaures réalisent un exploit sans précédent en Elite, puisqu'a peine promu ils accrochent la finale et vont avoir une chance de décrocher le casque de diamant. Pour ce faire ils ont battus 35 à 15 les Argos devant une foule iséroise normbreuse (prés de 4.000 personnes).

Et de 2 Casques d'Or pour les Molosses d'Asnières
victoire 44 à 20 en finale de D2 face aux Kangorous

Le stade Jacques Anquetil d’Asnières était tout de rouge vêtu hier soir en l’honneur de l’équipe locale (les Molosses d’Asnières) qui défiait les Kangourous de Pessac afin d’empocher un second casque d’or (titre de seconde division) en 2 saisons. En effet, l’an dernier Asnières avait déjà remporté le titre mais n’avait pas joué le barrage pour la montée en Elite, et ce afin d’améliorer sa structuration.

Le 9éme sacre du Flash

Le temps alternait pluie et soleil samedi après midi du coté de Charlety, mais la fête était belle pour les quelques 6.000 personnes (le chiffre officiel n’étant pas encore tombé, c’est une estimation) présentes dans les gradins car la fédération avait mis les petits plats dans les grands : cheerleaders, fanfare venue des Vosges, défilé des clubs (avec quelques filles sous les casques)… mais le public était aussi et surtout venu pour les deux belles équipes qui allaient s'affronter sur le terrain pour le Casque de Diamant.

Alors que le coup de sifflet final retenti, Julien Luneau (président du Flash) se retourne vers les tribunes et indique avec les doigts les 9 titres que le Flash a collecté en Elite. Les cigares sortent aussi des poches et si certains joueurs toussent après avoir tiré une latte, d’autres comme Pat Kancel semblent apprécier ce moment. Lyle Moevao va chercher son titre de MVP, mais on aurait aimé que ce titre revienne à Laurent Marceline tellement il a écrasé de sa puissance la finale.

Pour accrocher ce 9éme titre (un record en Elite puisqu’ils surpassent les 8 titres Argos), le Flash a fait preuve d’une puissance et d’une agressivité qui a laissé sans réponse les Centaures auteur d’une saison surprenante et rafraichissante (faut t’il rappeler qu’ils sont promus de la D2 ?). Si l'on enléve le dernier drive dans les 50 derniéres secondes, le Flash a marqué a chacune de ces possessions ce qui prouve sa domination.

Bravo donc au Flash pour sa victoire mérité (45 à 27) et sa solide saison (9 victoires pour une seule défaite) et merci aux Centaures pour la fraicheur et le cœur qui a caractérisé leur saison.


https://www.youtube.com/watch?v=rEFDpCc1suY&feature=player_embedded

Les Molosses, place à l’Elite !

Les Molosses ont réussi leur pari : accéder à nouveau en Elite deux ans après l’avoir quittée. Les joueurs d’Asnières se sont imposés 26 à 19 chez les Templiers d’Elancourt ce dimanche sous un soleil de plomb, au terme d’un match long et surtout très tendu. Si cette rencontre se terminait dans la joie du côté des joueurs d’Asnières, elle symbolisait du côté Templiers les regrets des actions manquées. Avant même le coup d’envoi, on pouvait palper la tension

Alexandre Marquignon, le conquérant !


Repéré par Robert Tucker, le coordinateur défensif de l’Equipe de France, après ses deux premiers matches internationaux en coupe du monde, Alexandre Marquignon s’apprête à rejoindre le Dakota du Sud et l’équipe universitaire des Sioux Falls. Après une campagne autrichienne riche en émotions, l’heure est venue pour le jeune Spartiate de continuer sa progression et préparer sa nouvelle aventure avec une prudence de… Sioux.

Arrivé sur la pointe des crampons en équipe de France, Alexandre Marquignon n’aura pas mis longtemps à s’imposer dans le roster des Bleus. Il lui aura suffi d’un stage de préparation à Strasbourg et de deux matches de coupe du monde. Pourtant, à son arrivée en Autriche, il était inconnu des coaches défensifs. C’est Larry Legault, le sélectionneur, qui d’après certains proches du jeune Amiénois a détecté cette saison les talents du jeune Amiénois durant un match contre les Argonautes : « Il m’avait repéré à ce moment et en fin de saison quand j’ai joué contre son équipe. C’est pour cela que j’ai été appelé. Rudy Fonkoue, le coach des DB ne me connaissait pas, ni même Coach Tucker », relève le jeune défenseur.

Ses cinq plaquages face au Japon et son interception contre le Canada lui permettent de se faire remarquer par le coordinateur défensif. Il se voit proposer de rejoindre les Cougars de Sioux Falls, équipe universitaire évoluant en 2ème division NCAA et dont l’assistant du coach n’est autre que Robert Tucker. Une proposition faite par ce dernier au sortir de la défaite contre le Japon et que le néo international « ne pouvait pas refuser. Jouer au Canada ou aux Etats-Unis, c’est un objectif en soi lorsque l’on fait du football américain. Il s’agit d’une super opportunité puisque je connais déjà le coach », explique le n°26 de l’EDF.

Le coup de pouce du coach
Ayant promis de reprendre contact rapidement après la campagne autrichienne, Robert Tucker n’a pas tardé à faire germer, dans l’esprit du Safety d’Amiens, l’idée d’une aventure en terre américaine. « On s’envoie des mails régulièrement. Il y a tellement de choses à régler qu’il m’aide dans mes démarches. » Un tel projet se prépare en effet en amont : « Je dois passer le TOEFL et un autre test, envoyé des dossiers à la NCAA » même si « la Fac m’a proposé une scholarship qui va vraiment m’aider sur le plan financier », souligne Alexandre. Soulagé sur ce dernier point, il a néanmoins pris un travail pour compléter son budget.

Le jeune garçon de 20 ans s’atèle surtout à soigner une blessure contractée en Autriche lors de l’entrée des tricolores dans la compétition face au Canada. Son pouce droit s’est fracturé et a été remis dans l’axe à l’hôpital de Graz le lendemain. Cela n’a pas empêché le fougueux défenseur de jouer le deuxième match face aux nippons.

L’objectif est bien défini : Alexandre arrivera en janvier prochain pour « participer aux entraînements et être prêt pour la saison 2012. Ensuite il faudra saisir les opportunités de jouer et gagner une place de titulaire. Ces six mois permettront également de voir mon niveau scolaire. » En faculté d’économie l’an passé, il va s’orienter là-bas dans le marketing et étaler dans le temps ses crédits en fonction de son adaptation. Prévoyant, il tentera d’obtenir un diplôme qui lui offrira une équivalence à son retour dans l’hexagone : « Logiquement j’essaye de partir pour quatre ans. Il faut que je montre que j’ai le niveau : je vais m’entraîner pour. Sur le plan scolaire, je sais que là-bas, pour jouer au Foot, il faut avoir de bons résultats donc je serai obligé de m’investir dans les deux. Je dois montrer que je mérite la scholarship que l’on m’offre ».

EFAJA : la rentrée a déjà débuté !

La septième édition de l’EFAJA s’est déroulée du 21 au 26 août dernier à Thonon. Larry Legault avait une nouvelle fois réuni autour de lui quelques membres de l’équipe de France pour former un coaching staff de qualité avec comme mot d’ordre : faire progresser la relève du football américain. Le coach des Black Panthers nous parle de ce rassemblement et nous explique les raisons de son succès.

Six jours de dur labeur en plein mois d’août, cela paraît insensé. Mais les cent-dix inscrits à l’Ecole de Football Américain Junior des Alpes (EFAJA), âgés de 13 à 18 ans et venus des six coins de l’hexagone, ont bien rogné leurs vacances afin d’être prêts pour une nouvelle saison. Larry Legault, directeur de cette école, ne peut que se féliciter de l’engouement affiché à cette occasion : « C’est très motivant pour un coach car les pensionnaires sont là pour apprendre et se donnent à fond sur le terrain », dit-il avant de constater que « la qualité et la culture du football s’améliorent chaque année chez les inscrits ».

Pour cette septième édition, tous les participants ont en effet déjà joué en club. Même si le niveau, dû entre autre à l’écart d’âge, est assez hétérogène, le coaching staff a été splitté pour s’y adapter et « proposer un rythme d’apprentissage qui puisse permettre à chacun de progresser ». Le groupe cadet (13-15 ans) et le groupe junior (16-18 ans) « sont formés en fonction de l’âge mais dépendent également de la maturité physique ou de l’expérience de chacun ». Tous les athlètes en herbe ont pu néanmoins compter sur la participation de coaches de l’EDF comme Manu Maguet ou Perez Mattison et de certains sélectionnés, Anthony Dablé et Paul Braisaz des Centaures ou encore Aurélien Fourgeau des Kangs. « J’aime avoir de jeunes coaches pour encadrer les stagiaires car ils ont de l’énergie et cela se passe bien avec eux », confie Larry Legault.

« Que du bonheur ! »
L’objectif à atteindre est simple : « Que le stagiaire soit meilleur joueur Football américain lorsqu’il rentre en club ! » Le développement technique est le point essentiel de la formation. « Ce n’est pas un stage pour passer du temps sur la tactique, c’est un domaine réservé aux clubs : les cahiers de jeu sont donc très basiques », vite assimilables « pour que le scrimmage de fin de semaine puisse se dérouler correctement ». Mais « les playbooks sont complets pour permettre un développement technique maximum ». La culture de l’entraînement est l’autre point essentiel : l’attention des participants est portée sur « la gestion d’un stage qui est très intense, deux sessions par jour sur une semaine, et qui constitue presque le tiers d’une saison ».

Tous progressent, même les coaches, à commencer par Larry Legault. « Je prends beaucoup de plaisir. J’anticipe toujours cette semaine car ce n’est que du bonheur. Et puis cela me permet personnellement de toucher à d’autres postes, de voir autre chose », se réjouit-il. Cette année il s’est occupé des postes défensifs, content de travailler avec des jeunes « motivés ». Anthony Dablé n’a pas été en reste lui non plus. Sa première expérience de coaching s’est « plutôt bien passée », témoigne l’un des receveurs de l’EDF. Lui qui va s’occuper des Juniors des Centaures cette saison n’a pas hésité une seule seconde lorsque son coéquipier Paul Braisaz lui a parlé du stage ; il voulait une expérience. « C’est bizarre d’être du côté des coaches mais cela m’a permis de vraiment progresser dans ma pratique. Le fait de voir et de reprocher certaines erreurs commises par d’autres joueurs, et que l’on me reprochait aussi, m’a fait prendre conscience que je devais être plus rigoureux », précise le coach des receveurs cadets. « Ce n’est pas forcément leurs qualités qui m’a le plus étonné mais plutôt leur aptitude à apprendre. Avoir de l’envie et de la technique à leur âge… quelques-uns m’ont impressionné ! », dit-il avant d’ajouter à regret : « J’ai commencé à 19 ans et je me dis que si j’avais pu commencer plutôt en étant bien coaché… »

« Certains sortent du lot »
Anthony Dablé a pu constater les progrès que ses élèves ont réalisés en une semaine et « espère que cela pourra continuer dans leur club. » Même si les conditions climatiques n’étaient pas adéquates - « un ou deux se sont sentis mal à cause de la chaleur » - et que le stage s’est révélé intense physiquement - « on ne s’y attend pas vraiment quand on est aussi jeune » - les conditions d’évolution étaient optimales. « Avec un coach pour six joueurs, on peut vraiment les faire s’améliorer », affirme le géant des Centaures. Une première cette année, le poste de QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs. a été soumis à référence. « Ce poste est trop important et il nécessite un minimum de compétences : il fallait faire une sélection pour que les receveurs puissent s’épanouir », justifie Larry Legault. Cette sélection n’a pas eu lieu chez les plus jeunes qui avaient besoin d’acquérir des bases. Les quart-arrières ont par ailleurs doublé leur temps d’apprentissage à leur poste en ne se concentrant que sur celui-ci, contrairement aux autres participants qui devaient évoluer à un poste défensif et à un poste offensif un jour sur deux.

Les différenciations pédagogiques auront permis « un bon scrimmage le dernier jour ». D’ailleurs quelques joueurs se sont faits remarquer. « Deux ou trois jeunes se démarquent du lot chaque année », précise Larry Legaut. « Ils obtiennent des prix pour récompenser leur investissement ». Par le passé certains ont même « mérité par la suite une invitation pour un stage en EDF junior ». Cette cérémonie est également l’occasion de remercier les parents, indispensables pour le développement de l’athlète. Le sélectionneur insiste à ce sujet : « Pour qu’un jeune progresse, il faut que les parents soient derrière, même si ce dernier ne le perçoit que bien plus tard ».

L’heure est désormais venue de dresser le bilan. Chaque année, une réflexion est menée afin d’améliorer le stage. Même si celle-ci n’a pas encore eu lieu, il est certain qu’une « huitième édition se déroulera l’an prochain ». Le projet créé par la ligue Rhône-Alpes, qui comptait quarante-deux inscrits lors de sa première édition en 2005, a encore de belles années devant lui. « L’objectif est de continuer le plus longtemps possible et d’améliorer la qualité des prestations pour les jeunes », souligne son dirigeant qui « prend son rôle très à cœur ». D’ailleurs, lorsqu’on lui demande : de ses trois casquettes, sélectionneur de l’EDF, coach des Black Panthers ou directeur de l’EFAJA, laquelle est la plus difficile à porter, Larry Legault préfère punter en touche : « Je ne pourrai pas dire : toutes ! Mon investissement est très sérieux et je m’impose une certaine rigueur dans chacune de mes fonctions. Même si l’EFAJA c’est beaucoup de fun, je suis à 100% car il s’agit de l’avenir du football ! » Un avenir qui, si l’on en croît le sélectionneur, s’annonce prometteur.